Vendredi 18 mars 2022 – 19h00-Salle des Associations

Par Catherine Ribotton professeur agrégée d’histoire, ethno-historienne

L’art de soigner, dans les temps d’Ancien Régime (XVI au XVIII siècle) répond à des préoccupations que nous avons encore aujourd’hui.

Comment une civilisation répond-elle aux grands défis de la maladie et de la mort ?

Quelle est, du XV au XVIII siècle, l’attitude des Français face à la maladie et aux grandes épidémies de l’époque, dont la Peste qui ravagea notre région ?

Pourquoi assiste-ton à la concurrence entre une médecine officielle représentée par les docteurs en médecine, les maîtres chirurgiens et les maîtres apothicaires, apanages d’une élite cultivée et socialement bien établie, et une médecine parallèle, qui officie plutôt dans le monde rural où la population se tourne d’abord vers les empiriques, et puis vers les conjureurs.

Il est intéressant de constater que certaines petites villes comme Apt avaient déjà de véritables dynasties de médecins ou de rebouteux qui utilisaient les méthodes naturelles : les plantes et les pierres, dont les archives conservent les étonnantes pratiques !

Cependant, en dernier recours, qu’ils soient nobles ou humbles laboureurs, tous font appel aussi bien au savoir médical, à l’art de « la médecine naturelle » ou encore au pèlerinage thérapeutique ....

Un diaporama constitué à partir d’images d’époque et d’archives accompagne et illustre la conférence.

Public : adulte

Gratuit-Durée : 1h30

Réservation obligatoire à partir du vendredi 4 mars 2022 au 04.42.17.00.63

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